Catalog 34 - Internet WEB access


168. PUCCINI Giacomo (1858-1924) Compositeur italien - PHOTO 4° (impr.) portant une très belle dédicace A.S. sur le support (infimes traces de plis en bas, dues au vieillissement naturel du document) : «Al carissimo Maestro Teofilo De Angelis - ricordo di - Giacomo Puccini - Torre del Lago, aprile '908». Cachet à sec d'un photographe milanais. [1400.-] 1500.-

Portrait de trois-quarts, buste assis, tourné vers la gauche. Intéressant document offert par le compositeur au chef d'orchestre T. DE ANGELIS (1866-1954), du théâtre Costanzi à Rome, où furent données plusieurs représentations de ses opéras et notamment la Butterfly (mars 1908), en présence de Puccini. Celui-ci venait de regagner sa maison de Torre del Lago où, en ce mois d'avril 1908, il allait commencer à ; mettre en musique La Fanciulla del West.

 

169. PUCCINI Giacomo - L.A.S. «G. Puccini», 1/2 p. 8° obl. ; (Torre del Lago, 28.IV.1919). Enveloppe timbrée avec adresse autographe. [500.-] 530.-

Court message à une jeune admiratrice genevoise pour lui faire parvenir «... la dedica da applicare alla Tosca... » et pour envoyer ses salutations. Cet opéra - un des plus beaux Puccini - avait été créé à Rome en 1900.

 

170. RABAUT Jean-Paul (1743-1793, guillotiné) Pasteur calviniste, conventionnel girondin et membre du Comité des Douze - P.A.S., 1 p. in-8 obl. ; Paris, 23.III.1793. [330.-] 350.-

Déclaraton dans laquelle il affirme avoir «... reçu de M. Guth... la somme de six cent livres à compte du mandat de M. Panckoucke...», le célèbre éditeur parisien chez qui il avait vraisemblablement imprimé son dernier ouvrage, le «Précis de l'histoire de la Révolution française», paru en 1791. Décrété d'arrestation le 2.VI.1793, Rabaut fut guillotiné le 5 décembre de la même ann ée ; peu de temps auparavant, sa femme s'était suicidée à Nîmes.

 

171. RACHEL, Elisabeth-Rachel Félix, dite Mlle (1821-1858) Tragédienne française - L.A.S., 1 1/2 pp. in-4 ; Paris, 1.III.1843. Grande tache brune sur le quart inférieur droit, loin de la signature. [900.-] 960.-

La tragédienne sollicite de ses «chers Camarades» (les sociétaires, membres de la direction du Théâtre-Français avec lequel elle était sous contrat) l'autorisation de répéter quelques scènes dans une matinée au profit d'une école fondée pour les réfugiés polonais. Elle ne doute pas que ses correspondants lui accorderont leur consentement puisqu'il s'agit pour elle d'apporter son concours &agra ve; «... une œuvre charitable qui mérite... votre sympathie comme la mienne...» ; d'autre part, sa participation ne sera d'aucun préjudice au Théâtre-Français.

Rappelons que depuis trois mois, Rachel entretenait une liaison amoureuse, restée célèbre, avec le fils de Maria Walewska et de Napoléon Ier, le comte Alexandre WALEWSKI (1810-1868) ; celui-ci s'était exilé pour défendre la cause de son pays après l'insurrection de 1830 et on voit ici que Rachel épaule son amant dans cette cause patriotique. [Voir aussi n° 153]


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