Catalog 34 - Internet WEB access


62. FESCH Joseph (1763-1839) Cardinal, oncle maternal de Napoléon Ier - P.S., 1 p. carré in-8 ; Rome, 8.XII.1805. Cachet de l'ambassade de France à Rome et cachet de cire rouge de la Légation fr. à Florence. [185.-] 200.-

Fragment de passeport autorisant un voyageur à se rendre à Genève. Signé «Le Cardinal Fesch» en tant que «Ministre plénipot[entiair]e de S. M. l'Empereur des français, Roi d'Italie, près le St Siège», et par trois autres diplomates : J. B. SIMÉON (1781-1846), le Chev. Alexis François ARTAUD de MONTOR (1772-1849), plus connu comme littérateur, et enfin le Marquis François de BEAUHARNAIS (1756-1823), alors a mbassadeur en Etrurie.

 

63. FITZGERALD Francis Scott (1896-1940) Romancier américain, principal représentant de la «génération perdue». Mort alcoolique - L.S., 1/2 p. in-4 ; Encino (Californie), 11.X.1939. [2350.-] 2500.-

Bref et péremptoire message adressé à son amie et fidèle secrétaire, Mrs Owens : «... I think you owe me an explanation about this...». Probablement relatif à des documents qu'il renvoie (non joints). Rare signature complète.

Après la publication - et l'échec - de «Tendre est la nuit» (1934), Fitzgerald sombra dans la maladie, l'alcoolisme, l'instabilité accrue par la folie de sa femme Zelda. Une attaque cardiaque devait le terrasser en 1940, peu avant Noël.

 

64. FLAMMARION Camille (1842-1925) Astronome fr. - L.A.S., 1 p. in-8 ; Paris, 27.IV.1922. En-tête : Société Astronomique de France. [170.-] 180.-

«Monsieur, Notre ami commun M. le porteur Herzog me signale que vous vous intéressez à la plus belle des sciences [l'astronomie] et que vous vous distinguez du reste de l'humanité, car les habitants de notre planète ont presque tous vécu jursqu'ici sans savoir où ils sont et sans même avoir la curiosité de se le demander...». Flammarion fait envoyer à son correspondant les derniers numéros de sa revue mensuelle et esp&eg rave;re qu'il lui fera l'honneur de rentrer dans ses rangs, «... présenté par Mr Herzog et par un autre citoyen du ciel...».

 

65. FLAUBERT Gustave (1821-1880) Ecrivain français - L.A.S., 1 p. in-8, datée «Mardi matin» et, à la fin «Mercredi matin» (début 1879). [920.-] 980.-

A l'éditeur Alphonse LEMERRE, relative aux épreuves de Salambô qui sont à lui envoyer à Croisset, et à l'édition des poésies complètes de Louis BOUILHET : «... vous en avez chez vous tous les éléments : 1° Festons & astragales. 2° Meloenis... 3° Dernières chansons...», etc.

Après la mort (18.VII.1869) de son vieil ami Bouilhet - son condisciple au collège de Rouen, et lui-même bon poète - Flaubert s'occupa des intérêts de ce fidèle compagnon et collaborateur (ils avaient notamment écrit ensemble le texte de la pièce intitulée Le Château des cœurs), mais il se démena surtout pour faire élever à Croisset un monument à sa mémoire.

Le volume des Œuvres de L. Bouilhet, imprimé par Unsinger sur papier teinté, parut en 1880 dans la collection in-12 publiée par Lemerre et connue sous le nom de «Petite Bibliothèque Littéraire». Pour cette même collection, Flaubert avait corrigé les épreuves de Salambô dont il est question dans cette lettre ; les deux petits volumes portent la date de 1879.

 

66. FLORIAN, Jean-Pierre Claris de (1755-1794) Ecrivain français, petit neveu de Voltaire - L.A., 3 pp. pleines in-8 ; Paris, 2.II.1793. Adresse, cachet et marques postales sur la IVe page. [700.-] 750.-

Rare missive de ce célèbre fabuliste mort à 39 ans (arrêté comme suspect, il fut relâché au 9-Thermidor mais mourut peu après). Après avoir parlé de la prochaine parution d'un nouvel ouvrage, Florian raconte son été à la campagne, son retour à Paris où il est aussi heureux que possible : «... on m'aime et on m'estime un peu, c'est tout le bien que je désire...». Il a arrangé ; sa petite fortune qui lui rapporte assez pour ses besoins : «... Si avec cela je vois ma patrie heureuse et en paix, il ne me manque rien...». Il s'inquiète d'être sans nouvelles du citoyen Verdier, qui s'occupe de ses affaires avec M. Bousquet et craint de ne s'être acquitté envers sa correspondante de sa pension pour 1792. Il est encore question des citoyens Olivier, Brun, Durfort et des domestiques de son défunt père dont Marion : «... je regrette du fond du cœur cette excellente Marion,... elle était bonne, jeune et belle... Aimons-nous, nous qui restons...», etc.


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