Catalog 32 - Internet WEB access - Page 13



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111.	DESAIX, Louis Charles Antoine (1768-1800) Général français, 
héros de Marengo où il trouva la mort - L.A.S., 2 pp. in-4 ; Schelklingen 
(?), 28.II.1795. En-tête de l'Armée de Rhin et Moselle, avec magnifique 
vignette gravée.	(600.-)	400.-


Campé devant Mayence pendant l'hiver 1794/1795, Desaix s'efforce 
d'encourager son ami et collègue, le général DONZELOT, en difficulté : 
«... J'ai quelques espérances que nous serons mieux, la campagne 
qu'on nous promet depuis si longtemps arrive enfin et nous promet 
monts et merveilles...  Le général Gilly vous rendra le régiment qu'il vous 
a pris... chacun doit s'occuper de son affaire et pas davantage. Le 
général [Georges-Jos.] Dufour commande l'aile droite en l'absence de 
Férino...», etc.


112.	«DON CAMILLO ET PEPPONE» - Deux PHOTOS 12°, l'une 
signée par FERNANDEL (1903-1971), l'autre par Gino CERVI 
(1901-1974), acteurs de cinéma.	Les deux : (300.-)	200.-


Portraits mi-buste, vers 1955, des deux principaux acteurs des célèbres 
films mettant en scène les disputes du maire communiste et du curé d'un 
village de la plaine du Pô, histoires de la vie politique d'un bourg 
agricole écrites par Giovanni GUARESCHI. Gino Cervi fut aussi un très 
populaire «Commissaire Maigret» italien.


113.	DU BARRY, Jeanne Bécu, comtesse (1743-1793) Favorite 
de Louis XV. Guillotinée - L.A.S. «La comtesse du Barry», 1 p. in-8 obl. ; 
Louveciennes, 22.IX.1784.	(3000.-)	2200.-

Elle prie «... Monsieur Callibeaux de payer au sieur l'abbé, marchand de 
bois, dans le mois de février prochain, la somme de deux mille livres dont 
- dit-elle - je lui tiendrai compte...». A la mort de Louis XV, la comtesse 
Du Barry avait obtenu la permission de vivre à Louveciennes avec le 
duc de Brissac, son amant. Effrayée par la Révolution, elle se réfugia en 
Angleterre, puis revint aussitôt. Traduite devant le Tribunal 
révolutionnaire, la «ci-devant courtisane» fut exécutée le 8 décembre 
1793.


114.	DUFOUR Guillaume Henri (1787-1875) Général suisse. En 
1847, il régla en quelques jours la guerre sécessionniste des cantons 
catholiques - L.A.S. (signature et deux lignes de complim. découpées 
puis recollées à leur place), 3 pp. 8° ; Genève, 6.V.1859. Eraflure à la 
2e p. et manque à la 3e, restaurés.	(2000.-)	1200.-


Précieuse et importante missive à son ami genevois Samuel VAUCHER 
(1798-1877), officier du génie, auquel il fait part d'un message reçu par 
télégraphe du Grand Etat major général : «... Enfin... le Gén.l Dufour a 
été nommé Commandant en chef de l'armée et le Colonel Ziegler, Chef 
de l'Etat major général. Je n'en ai pas encore la nouvelle officielle, mais 
la chose est ainsi...». Dufour semble s'étonner que le Conseil Fédéral se 
réserve le pouvoir de ne l'appeler que lorsqu'il le jugera convenable : 
«... C'est bien là une de ces mesures comme on n'en prend qu'en 
Suisse et qui va rendre ma position excessivement désagréable, n'étant 
pour le moment ni chair ni poisson...», etc. Il est ensuite question du 
mariage de Mr Dunant et de la guerre «... engagée au delà des Alpes... 
Le bruit court... d'un engagement sérieux où les Autrichiens auraient 
perdu beaucoup de monde...» dans le passage du Pô. Et Dufour de se 
demander pourquoi. «... Au reste, je leur souhaite une bonne frottée, et 
je l'espère...», ajoute-t-il aussitôt. Le 4 mai avait eu lieu, sur le Pô, un 
premier accrochage entre Italiens et Autrichiens ; le 20, on se battra à 
Montebello et, le 24, à Solferino (qui sera à l'origine de la Croix-Rouge 
Internationale). La deuxième Guerre d'indépendance italienne était 
sanglante et voyait s'affronter l'Autriche et la France alliée aux Sardes. 


115.	DUFOUR, Lettres au Général - 4 lettres (3 L.S. et 1 L.A.S.) 
des années 1860-1862, 5 pp. 4° et 8° adressées au Général DUFOUR 
(1787-1875) qui a fait sur chacune des annotations autographes.	
(900.-)	600.-


Deux lettres, du 12.XII.1860, sont signées par  Jakob STAEMPFLI 
(1824-1879), trois frois Président de la Confédération Helvétique ; elles 
concernent la nomination de Dufour à Président de la Société 
Mutuelle de Winkelried à Genève. Au bas de l'une de ces deux lettres, 
le général a transcrit, de sa main, les noms des neuf membres du 
nouveau comité, leurs grades dans l'armée, les responsables de leurs 
nominations, etc. Les deux autres pièces sont datées de 1862. Elles 
émanent de Moïse VAUTIER (1831-1899, L.A.S.), Conseiller genevois, 
responsable du Département militaire et membre du Comité Winkelried 
dont il dit avoir parlé au Conseiller Fornerod, et de Constant 
FORNEROD (1819-1899, L.S.), responsable du Département militaire 
de la Confédération suisse et trois fois Président de celle-ci ; cette 
missive concerne la «Fondation de Winkelried» et porte en marge une 
note manuscrite de six petites lignes de Dufour relative à des «... 
renseignements sur l'état actuel de la Section genevoise et le nombre 
des adhésions...», etc. Ensemble fort intéressant. [Voir aussi le lot n° 
159] 


116.	[Balzac] DUMAS Alexandre, père (1802-1870) Ecrivain fr. - 
L.S. 1 p. 8° ; Paris, v. 1850/55.	(500.-)	300.-


«Madame, On me fait espérer que vous serez assez bonne pour me 
seconder dans le Concert que je désire donner et dont le but est 
d'élever des monuments à Balzac et à Soulié. Il est tout simple que 
cette oeuvre artistique soit mise sous le double patronage de votre 
bonté et de votre talent...», etc. Dumas ajoute un post-scriptum pour 
prier sa correspondante de renvoyer au Mousquetaire (son journal) les 
billets qu'elle n'aura pas pu placer. Un monument sera effectivement 
élevé à la mémoire de Balzac, mais seulement un demi-siècle plus tard 
(oeuvre de Rodin sur souscription lancée par Zola) !


117.	DUNANT Henry (1828-1910) Philanthrope suisse, créateur de 
la Croix-Rouge Internationale. Prix Nobel de la paix en 1901 - L.A.S., 2 
pp. sur carte in-8 obl. ; Heiden, 23.VIII.1902.	(4000.-)	2800.-


L'obtention du prix Nobel, l'année précédente, lui a apporté une grande 
notoriété ; les journaux lui réclament des articles, «... Le Czar, la Czarine 
& l'Impératrice m'ont fait chaleureusement  remercier par la Légation...», 
etc. Son idée serait maintenant «... de montrer quel grand avenir est 
destiné à l'Oeuvre Universelle de la Croix Rouge  soit pour les guerres, 
soit pour les temps de paix ; et ce qu'elle fait déjà actuellement pour le 
bien de tous... dans cet esprit d'humanité à la fois nationale et 
internationale...». Il souhaiterait que l'on n'oublie pas les «... très petits 
commencements de l'Oeuvre de 1859 à 1862...» et envoie à son 
correspondant l'envoi d'un exemplaire de la dernière édition de son livre 
«Souvenir de Solférino», etc. Magnifique document, rare et intéressant !


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